C'était la maison de toutes les fêtes. On y jouait aux dames ou aux échecs, on y buvait du vin et du Cognac on y écoutait des cassettes sur un poste JVC, on y fumait beaucoup. L'odeur du tabac a imprégné l'intérieur du sol au plafond et reste perceptible plusieurs années après l'abandon.
Tout est resté en place, avec un parfum de gueule de bois, un parfum de lendemain de soirée...
Il était menuisier. Depuis son décès il y a de nombreuses années, , les lieux sont restés intacts, comme s'ils avaient été quittés hier. Tout y est vintage: le mobilier, le papier peint, les cadres, les bibelots. Ils témoignent avec nostalgie d'une époque révolue, cette époque sans internet et avec télévision à tube cathodique. Une émouvante visite dans le temps.
Née en 1861, cette usine qui fabriquait des kilomètres de tubes couvrait 67 000 km² et employait 600 employés. Implantée au cœur de la ville, l'établissement était une pierre angulaire de l'économie locale.
Abandonnée depuis 2003, incontournable lorsque l'on traverse la cité, elle laisse entrevoir ses grands espaces vides au travers de grilles solidement scellées.
Et puis, après plusieurs tours, un accès est trouvé, accès régulièrement zieuté par des voisins vigilants...
Mis au point en 1945, opérationnel dans les années 50, le Vertol H-21 a participé à de nombreuses opérations militaires à travers le monde: en Algérie pour l'armée française ou au Vietnam par l'armée américaine. L'hélicoptère pouvait transporter une vingtaine d'hommes ou douze brancards lors des missions d'évacuation. Il était également équipé de mitrailleuses.
Cet exemplaire en décrépitude était propriété de l'ALAT (Aviation Légère de l'Armée de Terre) et à probablement été utilisé en Algérie pour des missions d'assaut ou d'évacuation sanitaire.
Il reste de rares exemplaires en bon état, dont un au Musée de l'air et de l'espace au Bourget. Celui que nous explorons aujourd'hui poursuit avec sa ténacité sa carrière dans le monde de l'abandon...
Dans un champ perdu dans la campagne française, se trouve la Rouille Academy. Des carcasses rouillent et se font dévorer depuis des années par une végétation invasive. Bientôt, ces tracteurs, ce vieux camion de pompier ou cette antique machine à vapeur disparaitront pour toujours sous les feuilles et les herbes hautes. A coup sûr, ils ne reprendront jamais la route...
Elle appartient à un domaine dans lequel se trouve un grand château du 18ème siècle. Nous décidons de commencer par la visite de la chapelle. Celle-ci, détruite pendant la Révolution Française, fut reconstruite en 1802.
De petite taille, dominée par une voute étoilée, la chapelle comprend de beaux vitraux et est surplombée par un imposant lustre.
Une trappe au sol attise notre curiosité. Une fois ouverte, elle révèle un escalier qui descend dans les entrailles sombres et humides de l'édifice. Nous y découvrons la crypte dans laquelle reposent les ancêtres propriétaires du château. Les cercueils ont été profanés il y a quelques années... Quelle honte ! Quelle intention maléfique pousse des individus à troubler le repos des défunts ?
De retour à la surface, le soleil nous réconforte et une voix métallique sortant de haut-parleurs dissimulés nous informe avec fermeté que nous sommes sur une propriété privée, que nous devons quitter les lieux au plus vite et que la police est prévenue. Nous prenons nos jambes à notre cou avec cette impression perturbante d'être revenus du monde des morts...
Plusieurs beaux bâtiments en pierre, une grande cour arborée, des poutres centenaires et une belle cheminée pour les soirées d'hiver. Cet ancien hôtel possède de nombreux atouts pour renaitre avec éclat. Le promoteur est déjà sur le coup mais comme bien souvent, le chantier tardera à débuter et finalement, ne verra jamais le jour.
La visite est cependant intéressante, il y subsiste de beaux volumes traversés par la lumière printanière, des chambres meublées et un éléphant en peluche qui manque probablement à un enfant quelque part.
Si vous y séjournez, la chambre 112 possède la plus belle vue...
Construit au début du 20ème siècle, abandonné en 1964, incendié en 2006, en partie restauré en 2012 puis à nouveau délaissé, le Manoir de la Mort Joyeuse eut une histoire chaotique.
Aujourd'hui vide et ouverte aux quatre vents, la bâtisse a subi les attaques du temps et des vandales. La visite est courte mais l'emplacement est exceptionnel et il se dégage une grande quiétude en observant le domaine à partir des fenêtres désossées...
On retrouve dans les archives cinématographiques quelques films tournés ici dont le méconnu "Au rendez-vous de la mort joyeuse" sorti en 1973.
Lieu: Base militaire partiellement désaffectée.
Date de création: Premier confinement en 2020.
Organisateur: Reaone.
Intervenants: 130 artistes dont Amir Roti, Apotre, Ares, Astro, Caligr one, Colfer, Dawal, Ecloz, Eror, Hobz, Horor, Inert, Jace, Kafé Korsé, Katre, L7matrix, Laboukle, Lask, Legz, Lek and Sowat, Luner, Nosbe, Olddirtyhaterzzzz, Oskar, Persu, Rond, Sair, Stel, Sweo et Nikita du 5.7 crew, Sto, TempoNOK, The Mouarf, Twopy, Xkuz, Xkuz, Ynot, 7licea...
Galerie d'art urbain gigantesque, Indafriche est un lieu extraordinaire. Il combine exploration urbaine (Urbex) et street art. Le projet, initié par Reaone, pendant le confinement, était de réunir la crème des street-artistes afin d'investir et de s'approprier un lieu.
Au fil de la visite, de bâtiments en bâtiments, on est émerveillé et surpris par les fresques immenses qui recouvrent les murs, les escaliers, les portes... Chaque pièce est un cadeau, une émotion.
Projet auto-financé, sans subvention ni autorisation, Indafriche est aussi un lieu d'hommage au graffeur Spazm brutalement disparu en 2019. Son portrait se découvrant derrière deux portes bleues a été réalisé par Kalees et reste un temps fort de la visite.
Bravo Rea, Merci à tous...
Kolossal ! Un monstre, un ogre, un colosse fait de béton dont les cheminées sont visibles à des dizaines de kilomètres.
Il nous a fallu trois tentatives avant d'accepter d'être avalés par cette méga usine construite en 1900. D'abord cimenterie, contrôlée par les nazis dès 1933. Elle y connut son âge d'or grâce au programme de réarmement et de fortification nazi. Pendant la guerre, près de 2000 forçats y travaillaient sous contrainte, parmi eux, des détenus des camps de concentration présents dans les environs.
Elle devint en 1944 une fabrique de bauxite utilisée pour produire l'aluminium nécessaires à la production de guerre.
En avril 1945, Berlin est prise par les soviétiques. Ils y installèrent en camp de prisonniers de guerre de haute importance, notamment de nombreux dignitaires nazis. Près de 30 000 détenus y furent enfermés.
Entre 1949 et 1959, le site retrouve sa vocation industrielle et produit des engrais phosphatés.
En 1979, les moyens de production sont modernisés par la RDA avec de nouveaux fours rotatifs ultra modernes.
Définitivement fermée en 1999, l'usine se trouve au centre d'un scandale écologique retentissant. Les sols et les nappes phréatiques sont désormais pollués à l'acide sulfurique et chloridrique pour des générations.
Aujourd'hui, elle a été le décors de productions hollywoodiennes telles que Monument Men, Homeland ou Hunger Games.
Voilà pour l'histoire riche et mouvementée du lieu.
Pour ce qui est de l'exploration en elle même, les photos suffiront. Il suffit de suivre nos pas dans la neige fraiche entre ces bâtiments gigantesques aux 1000 fenêtres. Nous avons survécu au colosse, ils nous a laissés repartir, bien que nous en ayons douté jusqu'au premiers pas de liberté retrouvée, après avoir de nouveau escaladé cette immense grille qui avertit le curieux "Ici, on ne rentre pas".
Construit en 1901, cet hôtel-restaurant d'inspiration néo-Renaissance disposait de son propre ponton pour accueillir les riches touristes venant en bateau à vapeur.
Il est racheté par un homme juif en 1908 qui se donna la mort en 1933. Les nazis s'en emparent puis il sert de lieu d'accueil pour réfugiés à la fin de la guerre en 1945.
Il fut ensuite tour à tour école, camp de vacances, maison de retraite puis il subit une fermeture administrative dans les années 1990 au moment de la réunification.
Il fut finalement racheté par un investisseur pour lui redonner sa vocation hotellière mais le projet n'a pas abouti.
Ne reste qu'une ruine romantique dominant les eaux cristallines de ce joli lac d'Allemagne.
C'est tout bonnement le véhicule abandonné le plus gros du monde. Rien de plus.
Cette excavatrice à roue-pelle datant de 1965 a une longueur de 171,5 mètres, une hauteur de 50 m pour une masse totale de 3850 tonnes. Ses 6 chenilles lui permettaient d'atteindre la vitesse raisonnable de 0,36 km/h.
Abandonnée définitivement en 2002, elle fut rachetée par la communauté de communes qui ne sait pas qu'en faire. Depuis, elle trône dans un champs isolé à l'abri des regards...
Un monstre, un ogre, the Beast...
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Ce lieu est chargé d'Histoire. Une histoire lourde et dramatique. Ce lieu abritait l'usine qui fabriquait le pain pour l'un des plus grands camps de concentration de l'Allemagne nazie.
43 000 pains sortaient des fours chaque jour à partir de mars 1941, cuits par les 80 prisonniers du camp. Il leur était évidemment interdit de manger ou d'emmener du pain.
Tombé aux mains des soviétiques en 1946, le site a poursuivi sa vocation pour être abandonné définitivement en 1991.
Une exploration à la tombée du jour qui raconte la part éminemment sombre de l'Allemagne, du Monde et de l'Humanité dans son entièreté.
Jouxtant une immense usine chimique dont nous ferons la visite prochainement, l'Auberge du Petit Soulier est une coquille vide. Abandonnée depuis plus de 40 ans, elle constituait une halte salvatrice pour les ouvriers. Ne reste qu'un petit soulier de cuir aux œillets rouillés.
Il fait -5°c, il n'y a plus de chemin. La neige crisse sous nos pieds. Le bâtiment se dessine loin derrière cette forêt de troncs. Que fait ce bâtiment isolé au milieu des bois ?
Cet hôpital militaire témoigne d'une époque révolue. Construit en 1893, il comprenait près de 400 lits. Les soviétiques l'utilisèrent jusqu'à la chute du Rideau de Fer. Abandonné en 1992, il dépérit dans les profondeurs de la forêt de l'ex Allemagne de l'Est. Ses longs couloirs obscurs, ses peintures qui s'effritent et ses fresques enfantines en décomposition confèrent à la visite une ambiance délicieusement sordide. La cerise sur le gâteau, des traces de pas qui ne sont pas les nôtres dans la neige fraiche...
Cette ancienne fonderie a définitivement fermé ses portes en 2011. Elle a pourtant compté près de 400 employés dans les années 70. Aujourd'hui, Son exploration est délicieusement variée. Les multiples bâtiments offrent des ambiances bien différentes. Des immenses hangars de production à l'infirmerie, du magasin général au bureau de supervision, les yeux sont attirés par un rideau, un téléphone, une citerne ou un vieux banc. Et que dire de ces rayons du soleil qui pénètrent dans l'édifice ? Le projectionniste est à la manœuvre, il met en lumière ce formidable spectacle. Attention Mesdames et Messieurs, dans un instant on va commencer...
C'est un lieu magique, mystique presque, constitué de plusieurs bâtiments datant d'époques distinctes qui ont connu diverses fonctions. Vous êtes toujours là ? Alors détaillons.
Tout d'abord, une église fut édifiée au 13ème siècle. Un cloitre y fut annexé. Détruit, il fut reconstruit au 15ème siècle. Des terres agricoles et des fermes l'environnèrent ce qui en fit un fief important au Moyen-Age, La grange aux Dîmes fut bâtie au 18ème siècle. A cette époque, le site prend également une fonction industrielle qui produit de l'alun, de la coupe-rose, du savon ou du tissu. Vous suivez toujours ? Alors poursuivons. Au début du 19ème siècle, la voute de l'église s'effondre et les activités industrielles cessent peu avant 1850. Jusqu'à la fin du 20ème siècle, c'est un centre aéré qui occupe les locaux.
Depuis, ce lieu exceptionnel dépérit, les espoirs de réhabilitation sont bien maigres malgré le classement au titre des monuments historiques des différents éléments de ce bijou à l'agonie... L'abbaye est cachée au bout d'une petite route de campagne truffée de nids de poule. Comme les animaux blessés, elle s'est cachée pour mourir.
Sa destruction a débuté. Une grande partie de la toiture n'est plus. Reste un dédale de pièces à ciel ouvert dans lesquelles la végétation s'invite. Ecloz, street-artiste normand s'y invite également offrant ses œuvres éphémères au visiteur de passage.
Faites vite, les murs vont prochainement tomber. J'oubliais, une partie du site n'est pas abandonné et doté de magnifiques caméras gyroscopiques. Notre visite s'est donc terminée par une course effrénée...
Seventies, démodé, fleuri, peace and love, ringard, orange... Les qualificatifs ne manquent pas pour décrire l'ambiance et particulièrement le papier peint de ce bel hôtel de trois étages. S'il est vide aujourd'hui, il y subsiste quelques détails remarquables témoins de ce passé...disco. Adjugé, ce sera l'hôtel Disco !
On y entre par une fenêtre ouverte aux vitres cassées. On y entre par la salle à manger sur laquelle le plafond s'est effondré. On y entre en enjambant des gravas, des débris de plancher.
On comprend que la maison depuis longtemps est abandonnée. On comprend qu'elle a ignoré notre siècle, indique le mobilier. On comprend qu'il faudra faire attention où on met les pieds.
On constate qu'une partie de la maison est plongée dans l'obscurité. On constate que les lits sont faits et bien bordés. On constate que des milliers d'ouvrages y sont en tous coins entreposés.
Et partout, des toiles d'araignées. Nous avons donc privilégié les photos avec un peu de clarté. Nous avons gardé celles faites à la torche dans l'obscurité.
Une belle visite dans un lieu où importaient la culture et la littérature... Une demeure où vivait un cœur simple et pur. Une âme curieuse et solitaire, à coup sûr.
Ce beau manoir isolé dans la campagne normande était un orphelinat. Sur les photos des années 30 retrouvées sur internet, on observe des ribambelles de gamins surveillés par des bonnes sœurs à l'œil sévère. On y constate, toujours à la même époque, de petits arbustes fraichement plantés.
Aujourd'hui, les petits arbustes sont devenus de grands arbres envahissants. Ne subsistent que les rumeurs des cantiques entonnés par ces mêmes gamins, dans une superbe chapelle de bois et de pierre. Ne manquez pas le carrelage, là, juste sous vos pieds !
Très peu d'informations sur ce hameau constitué de fermes dévorées par la végétation. Situé en pleine forêt, ce domaine agricole jouxtait un château détruit par les nazis pendant la seconde Guerre Mondiale.
L'humidité, la végétation et le temps dégradent le bâti jour après jour. L'exploration est une petite aventure car le site est vaste et nombreuses sont les questions qui se posent à mesure que nous progressons.
Le plus surprenant, c'est le mystère qui entoure le lieu. Il n'apparait pas sur les cartes, n'a pas d'accès et n'est pas documenté. Ce hameau n'existe pas.
Cette villa est remarquable à plusieurs titres. Elle est meublée avec goût, est envahie par les livres, compte une cave voutée de toute beauté, dispose d'un grenier rempli de cartes et offre à ses occupants un jardin d'hiver dans lequel il devait être exquis de bouquiner et boire le thé. A moins qu'il ne reste une bonne bouteille au sous-sol...
Et que dire de l'histoire de ses occupants ? Tous les documents portent à croire, et sans trop en divulguer, que l'ex-époux de la propriétaire eut une terrible responsabilité lors de la seconde Guerre Mondiale.
Petite maison de bord de route. La porte est ouverte, on jette un œil. Peu meublée mais pas complètement vide non plus, cette petite maison abandonnée révèle un oubli. Ils sont partis en laissant la crèche. "Si par hasard, vous vous rendez-compte de votre oubli, sachez qu'elle n'est pas abimée, elle est restée sur la cheminée."
C'est un joli moulin situé sur un grand domaine industriel délaissé depuis les années 1990. Une visite marquée par la pierre, la mousse, la taule et le verre... et ce moulin dont l'engrenage impressionne.
Malheureusement, peu d'informations sur l'histoire du lieu, juste une activité industrielle en lien avec l'armée initiée en 1938 qui a cessé en 1988.
Depuis, le site dépérit dans l'humidité des bois et de la rivière.
Au 13ème siècle, un château est édifié sur le site. Il est démoli en 1900 par le nouveau propriétaire qui rêve d'une édification néo-gothique d'inspiration anglaise.
Les propriétaires se multiplient jusqu'en 2018 où de nouveaux propriétaires entreprennent une rénovation qui semble stagner.
Quelques éléments font la singularité de ce château. Une passerelle couverte en bois permet de franchir les douves, une mosaïque de verre inonde de lumière, la salle principale, un escalier en bois ouvragé finit de dépérir ne menant plus personne à l'étage et une chèvre repère tout visiteur et donne l'alerte en bêlant.
L'édifice est cependant dans un état de délabrement avancé, espérons qu'il renaisse et vive à nouveau.
C'est une masse imposante et délicate à la fois qui trône au centre d'une clairière. D'un raffinement inouï, ce château du 19ème siècle était voué aux mondanités et à la chasse à courre.
Petite maison de centre ville. Le papi est décédé depuis peu. Le mobilier en bois est chaleureux, les papiers peints évocateurs de voyages lointains et le vélo ancien mais entretenu dormait probablement dans le salon. Dans le garage, un fourgon Mercedes 508 D qui ne devrait pas repartir de si tôt...
Ce petit château est isolé au milieu des bois et des champs. Il faut marcher pour l'atteindre, braver la boue et les ronces, le nez rivé sur le GPS.
Ayant appartenu à un agriculteur décédé il y a une dizaine d'années, la demeure est aménagée et adaptée au handicap du propriétaire. Une chouette empaillée suspendue au dessus du hall d'entrée accueille chaleureusement les visiteurs. La visite se fait entre ombre et lumière, certaines pièces étant très sombres, d'autres baignées de clarté. De nombreux détails ponctuent la visite: un vieux vélo d'enfant, une machine à écrire, un autel ou un mobilier ancien bien conservé. Une ferme jouxte le château dans laquelle rouillent une fourgonnette Citroën de type H et de vieilles bicyclettes.
Une riche exploration, une chouette visite...
